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  • : Le blog de Marc Carrère
  • : Récits et photos de voyages et balades en Camping-Car en france ou à l'étranger.
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  • Marc Carrère
  • Marié à Françoise. 2 Filles
 Corinne et Laurence.
 4 Petits enfants
 Maëlle, Tristan, Arnaud, Enora.
 Retraité.
 Camping-Cariste depuis 2005.
  • Marié à Françoise. 2 Filles Corinne et Laurence. 4 Petits enfants Maëlle, Tristan, Arnaud, Enora. Retraité. Camping-Cariste depuis 2005.

     Le monde n'appartient pas à celui qui le possède, mais à celui qui le contemple.

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 14:43


          En ce dimanche du mois de mai, Laurence vient nous rendre visite avec Maëlle et Arnaud. Il a été décidé de faire la surprise aux enfants d’une après-midi escalade.



 

            Après le repas, grand-père entasse un peu de matériel au fond d’un sac à dos et hop, direction le rocher école de Beaudéan.


            Pendant l’installation les deux enfants pressé d’en découdre avec le caillou sont un peu turbulents, ils font tout de même la pose pour une photo fraternelle.


            Arnaud , le plus impatient est harnaché le premier, il a tôt fait de trouver ses marques sur le rocher.


            Pas le temps de lui prodiguer quelques conseils qu’il se trouve déjà à mi-hauteur. Mais c’est quoi ce trou là ? mais oui, en bas à droite. Vous l’avez pas vu, bon tant mieux.


          Et bien voilà, Arnaud a vaincu sa première grande face, ce fut bref, mais quelle aisance, bravo.




          Il est mois à son aise pour la descente, il faut faire totalement confiance à la corde et cela le crispe un peu.


            Le départ est plus laborieux pour Maëlle qui bénéficie pourtant des conseils et du soutient de son pépé.


          Le style est nettement moins académique, mais le trou, vous le voyez là




            Peut-être en montant les pantoufles au niveau des oreilles ça passerait non ?



          Déçu par la piètre performance de sa sœur, Arnaud dans une attitude boudeuse mais zen, s’est trouvé un petit coin de verdure au frais.



          Plus confortablement installée, Françoise patiente elle aussi, elle apprécie le cadre mais ne goûte guère les joies de la varappe.



          Et tout d’un coup, Maëlle a trouvé la bonne fissure et voilà le bloc de calcaire sous les baskets.




          Rigolez rigolez, pour la descente j’ai surpris bien du monde et ce n’est pas le plus facile.




               

          Quand les grands-pères veulent jouer les jeunes hommes. Bof, simple formalité. Le Rappel ? une promenade, Enfin , tant la corde supporte le quintal, pas de problèmes.




          C’est maintenant Laurence qui s’y colle, le sourire est de circonstance, et la volonté est au rendez-vous.




          Malgré l’effort le sourire et la grâce sont toujours présents.




          Mais c’est qu’il y fait du vent la haut.




           Trois petits sauts et l’aventure est terminée.




       

          Nouvelle tentative et nouveau succès pour Arnaud nullement impressionné par la verticalité du mur.



 

          Version light et short pour Maëlle




          Large sourire et taches de rousseur pour saluer la victoire. Ah... l’ivresse des grands sommets.


       

          Je n’avais jamais eu l’occasion de parler ici de Maëlle et Arnaud  et de leur maman Laurence. Ce dimanche m’a permis de le faire, et j’en suis très heureux. Dommage que Michel, le Papa n’était pas disponible.


                                                              Marc Mai 2009

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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 20:08


          Après Madrid, nous nous proposons de poursuivre le voyage par les deux Castilles (Léon et La Mancha), nous prenons donc la route de Ségovie. En passant le col de Guadarrama, nous sommes surpris par une averse de neige, c’est vrai qu’il est à 1511m. d’altitude.




               

          Une fois installés au camping, le bus nous transporte en ville et nous laisse au pied de l’aqueduc romain. Comment ne pas faire le rapprochement avec le pont du Gard, ils sont pourtant différents. Deux hauteurs d’arches et impression de gracilité pour Ségovie, trois rangées d’arches superposées et massivité affichée pour le pont du Gard. Je ne sais pas si c’est du chauvinisme, mais je préfère nettement celui qui apportait l’eau à Nîmes. L’ouvrage deux fois millénaire franchi on découvre une grande place où l’on circule assez librement.


 
   

           Par les petites ruelles piétonnes, nous rejoignions les hauteurs de la ville. La cathédrale est vaste, le chœur  et l’orgue sont placés au milieu, ils sont entourés d’un déambulatoire qui dessert les chapelles aux retables richement ouvragés et couvert d’or. Le cloître donne accès à la salle capitulaire aux belles tapisseries en très bon état.

                 



 
   

          A l’extrémité de la ville, l’alquazar est un château médiéval à l’influence arabe nettement marquée, plafond de la salle d’armes superbe avec ses caissons et figurines peintes, faïences murales aux décors de zelliges. Attention en montant au donjon, une dame s’est trouvée mal, montée trop rapide ou claustrophobie, elle est arrivée quand même. Belle vue sur les environs. La soirée est fraîche, à 1000m. d’altitude la neige n’est pas loin et le ciel est gris, décidément, en cette fin avril, l’hiver joue les prolongations.


   

          Le jour suivant, nous sommes à Avila, pas d’aqueduc ici mais une muraille remarquablement bien conservée, ponctuée de tours crénelées, elle cerne la cité. Une partie est ouverte au public mais la visite n’est pas très bien organisée. 

                 

          A la sortie de la ville nous trouvons un grand parking avec un beau point de vue. Un peintre travaille à sa toile, curieux je m’approche, nous échangeons un regard, <<buenos dias / bonjour>>. Il replonge à son ouvrage, quelques secondes passent puis la conversation s’engage, chacun dans sa langue. Nous parlons de couleur, de lumière, de ciel chargé, je lui pose des questions, il m’explique ses choix. Nous nous comprenons tant bien que mal. Tout d’un coup, il a un geste qui me paraît incroyable. Il me tend son couteau à peinture, et dans un large sourire m’invite à étaler un peu de pâte. Très surpris, je refuse l’offre pour le regretter aussitôt. N’aurais-je pas du accepter cette marque de confiance, de complicité et d’échange ? Il y a parfois des instants qui semblent insignifiants et qui nous laissent ensuite des remords parce que non compris. Par un mot, une action ou reéaction, on a pas su être à la hauteur, blessant peut être notre interlocuteur. C’est bizarre, mais je sens que l’image de ce couteau tendu vers moi, tenu entre le pouce et l’index devant un visage souriant et confiant, restera longtemps dans ma mémoire. Mais est-ce l’ombre de Don Quichotte qui me tourmente ainsi ? vite vite, il faut que le Sancho Panza qui se cache en moi me remette les pieds sur terre.


                 

          Arrivée à Salamanque en fin d’après-midi. Un parking nous accueille, entre le boulevard et le rio Tormes, face à la cathédrale. Certains camping-cars repartent, je crains que la nuit soit mouvementée, elle sera finalement très calme.

   
               

          Avec sa célèbre université qui est l’une des plus ancienne au monde, cette ville possède un passé culturel très riche. Par le biais du programme Erasmus, elle draine une jeunesse avide de savoir et de vie, cela se ressent très bien en parcourant ses rues. Sa Plaza Mayor est considéré par certains comme la plus belle place d’Espagne. Sur tout le pourtour de la Galerie à arcades, une série de médaillons sculptés rend hommage aux grandes figures du royaume, Franco ne put s’empêcher d’en faire apposer un à son image. Beaucoup de monuments religieux, de styles plateresques, ne manquent pas de nous impressionner par la richesse et la profusion d’ornements et de sculptures qu’ils déploient. Après la visite, j’ai rencontré un sympathique salamanquais, il m’obéissait au doigt et à l’œil, ça fait du bien de se sentir écouté.

                 





 
 

          Histoire de s’aérer après la visite de toutes ces villes, nous prévoyons de faire quelques balades nature. Direction donc La Alberca. Ce sympathique village aux constructions à colombages et encorbellements possède une aire de services tout à fait recommandable. Il propose aussi de nombreuses randonnées dans les sierras environnantes.


 

   

          Malheureusement, un événement familial nous contraint au retour. Il était prévu de passer par le Parc national de Monfragüe, Tolède, Aranjuez, Cuenca. Nous ferons tout de même étape à Tolède, mais sans visite par manque de temps.


                 


         
Au cours de ce voyage en Espagne en camping-car, nous n’avons pas rencontré de sombreros et mantilles ni toreros et banderilles. Quant aux pirates, agresseurs, et agents verbalisateurs, pas vus non plus.


                                                            Marc Mai 2009


                                                                                                                               

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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 20:05



             

          L’Espagne n’a pas très bonne réputation dans le milieu camping-cariste. Beaucoup de bruits courent à son sujet. Piratages sur autoroutes, gazages à l’étape, vitesses limites propres à nos véhicules… Qu’en est-il exactement ? Le plus simple est d’aller voir comment cela se passe. Il y a bien longtemps que l’envie de faire un tour à Madrid en camping-car me tente, je pense que cette grande capitale mérite une visite.

         

 





 

          En passant les Pyrénées au port du Pourtalet, elle se trouve à moins de six cents kilométres de la maison et nous profitons de la montagne enneigée. Comme pour toutes les villes importantes, mon choix se porte sur les campings pour l’hébergement et les transports en commun pour les déplacements. Je me rends donc au camping Osuna à quelques centaines de mètres du métro.

 

   

         En sortant de la station  Atocha, je fais un rapide tour d’horizon pour me repérer. Le musée Centro de Arte Reina Sofia est tout proche. Cet ancien hôpital accueille des œuvres comme le célèbre Guernica  de Pablo Picasso. Que de souffrances exprimées ici, telle cette mère tenant dans ses bras son enfant mort, criant au ciel sa douleur et son incompréhension, que de terreur jusque dans les yeux exorbités des animaux, que de barbarie dans ces corps meurtris et disloqués. Même la couleur affiche la tristesse, c’est du noir et du blanc. Dans ce chaos une fleur semble pourtant renaître à la vie, comme si après une si terrible rupture elle pouvait encore sourire. A la question d ‘un photographe allemand « C’est vous qui avez fait ça » l’artiste aurait répondu « Non c’est vous ». Il existe beaucoup de Guernica de part le monde, du lâche attentat au bombardement chirurgical, nul besoin de les citer, nous les connaissons tous. 

          Heureusement, le portrait profil/face de Dora Maar égaye la suite de la visite comme le masque en fer forgé de Greta Garbo étonnant de réalisme et de sensibilité.

         

   

         Après la promenade digestion au tout proche jardin botanique, entre tulipes et azalées, nous allons pousser la porte du musée du Prado qui lui fait suite. Depuis le temps que j’entends Pierre Perret nous dire dans sa chanson « mon p’tit lou » qu’il est fasciné par les Goya et les Ménines, je veux en juger par mes propres yeux. Ils ne seront pas déçus, des œuvres gigantesques, baignées de couleur et de lumière, nous font passer une après-midi inoubliable parmi les Rubens, Dürer, Murillo, Rembrandt, Bosch, Le grèco, Zurbaran, Véronèse, Le Tintoret...

                 

Vélazquez, bien sur, avec ses fameuses Ménines, articulées autour de l’infante Marguerite. Et Goya avec notamment deux toiles ayant pour thèmes les journées du 2 et 3 mai 1808, superbes dans leurs représentation de la quête de liberté et de la dérision d’une balle meurtrière.

 

       

          En sortant du musée nous nous trouvons nez à nez avec Neptune qui a arrêté son char au beau milieu d’un rond point, il a très fière allure avec son trident. Un peu plus loin, c’est Cybèle, déesse de la fertilité qui, très élégament, traverse les avenues sur son char tiré par deux lions.


       

Une accalmie de fin journée nous permet d’aller flâner du coté du palais royal. L’immense bâtiment de style néoclassique  peut sembler austère, mais ne manque finalement pas de charme. Françoise profite de la statue équestre de Philipe IV pour se reposer un peu avant de retourner au camping.

                 






                 

          La pluie est toujours là le lendemain matin. Pour aller visiter le musée Thyssen-Bornemisza elle ne sera pas un réel problème. Difficile ici de ne pas succomber aux charmes de la peinture, il y en a pour tous les goûts, des méticuleuses icônes byzantines aux modernes Miro et autres Kandinsky. Personnellement je penche plutôt vers Monet, Matisse, Degas, Gaugin, Berthe Morisot, Sisley, Renoir, Dali, Pissarro, Canaletto…Impossible de les citer tous, ( un millier de toiles) quand on pense que cette collection appartenait à une seule famille, il est vrai qu’elle avait bâtie sa fortune pendant les deux guerres mondiales ; elle fabriquait des canons…


 
   

          En remontant une avenue à la recherche d’un petit resto pour midi, nous avons l‘agréable surprise de croiser le regard de quatre caryatides. Se sont-elles échappées de l’Erechthéion d’Athènes ? elles sont parfaitement ressemblantes mais tout de même plus grandes. Le repas expédié, (enfin, un kebab), notre errance nous conduit à la « Plaza Mayor ». Je lui trouve un petit air de place du Capitole à Toulouse, Sans doute est-ce dû à la couleur rouge des bâtiments qui la cernent. Il y a pas mal d’animations ici, musique, chants, danseurs et dessinateurs qui vous croquent pour quelques euros. Le métro nous transporte maintenant place d’Espagne, décevante à première vue car entourée de grands immeubles modernes. Elle se présente comme un petit square avec des fontaines. Au coin de l’une d’entre elles se cachent le longiligne Don Quichotte sur son cheval et le plantureux Sancho Panza sur sa mule. Au-dessus d’eux, Cervantès, veille sur eux d’un œil indulgent et attendri. C’est avec eux que nous terminons notre balade madrilène, je pense que nous en conserverons un très bon souvenir

                 








 
               

          La veille du départ, ma mère m’avait offert un trio d’orchidées à l'occasion de mon anniversaire. Il aurait été dommage de le retrouver fané au retour. Fixé sur la table de dînette, il a fait le voyage avec nous. Merci maman.


                                                                                    Marc Avril 2009
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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 08:18

 

          Estimant qu’il en avait assez fait, le soleil a laissé place à la pluie. Ciel gris, végétation mouillée, flaques… tout cela nous dépite. Et pourtant, que serait-ce la vie sans la pluie. Prenons donc notre mal en patience en essayant de voir les bons cotés de cette variation météorologique.


         Vu au travers du pare brise la gêne n’est pas vraiment perceptible.

                 

          Marries par ce changement de régime les tulipes ont recroquevillé leurs pétales.


                 

          Leurs corolles veloutées se sont parées de fines perles.


                 

            Les feuilles de tulipe et les brins d’herbes comptent les gouttes à qui mieux mieux.


          Les branches du prunier chargées de ce lourd fardeau courbent l’échine.


          Les jeunes blés n’en attendaient pas tant pour assurer leur croissance.

 

           

          Promenade parapluie, chaussures crottées, vêtements trempés.



             J’aime bien ces vignes aux sarments attachés à l’aide d’une branche d’aulne.


           Le chemin en viendrait presque à ressembler au ruisseau.


          Les feuilles des millepertuis repoussent obstinément cette eau pourtant bienfaitrice.


 

           Les herbes sèches ne vont pas tarder à reverdir.


          Ce n’est pas vraiment le jour des labours.


          Composition de ronds et bulles dans un jeu de miroir.


           

 

         Ce papillon s’est réfugié sous l’ombrelle d’un pissenlit, elle lui fut un piètre secours. Un de ses congénère n’a pourtant pas trouvé mieux qu’un simple brin d’herbe.

             Une empreinte est laissée, le passant pressé s'en est allé.

          Allez après la pluie vient le beau temps.



                                                                                                     Marc Avril 2009

 

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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 20:24

 

          L’hiver a tenu ses promesses, du froid pas très fort mais permanent, de belles chutes de neige qui ont ravi les uns et ennuyé les autres, et une grosse tempête qui a fait peur à tous et occasionné beaucoup de dégâts, surtout à la forêt landaise.

 

          Dès la fin janvier la température s’est un peu adoucie, les jours se sont allongés et la nature qui n’en attendait pas plus s’est réveillée. C’est une formidable explosion, partout, au jardin, dans les champs, dans les bois, du ras du sol à la cime des arbres. La sève monte, gonfle les bourgeons impatients qui éclatent en corolles parfumées. Attirées par ce doux nectar, les abeilles se sont aussitôt mise à l’œuvre et butinent des premières lueurs à la fin du jour. C’est le printemps.




          Les balades se font plus agréables, au cours de celles-ci je m’amuse à faire quelques clichés. C’est si facile avec le numérique, ses performances me surprennent et il autorise toutes les audaces.




          Pas très compliquée, la ficaire étale ses huit à douze pétales éclatantes au soleil.




          Au jardin le prunier rouge est l’un des premiers fruitier à fleurir.




          L'abeille butine un chaton de saule.




          Très mal élevée, sa collègue nous tourne le dos.


          A l'ouverture, les fleurs de la pulmonaire officinale sont roses, elles passent ensuite au rouge violacée puis au bleu qui leur sied parfaitement.


          La pâquerette n'a pas attendu le retour des cloches pour offrir  son cœur à notre regard.


          Les méandres de la Charente divisée en plusieurs bras nous réservent quelques belles surprises.



 

          Telle la fritillaire pintade (ou à damier) une rareté fragile, à préserver car malheureusement en voie de disparition.




 

           

        Autre belle liliacée, la dent de chien est une montagnarde, elle doit son nom à la forme de son bulbe qui, parait-il, ressemblerait à la quenotte du canidé.

          Jaunissant les prairies, le pissenlit étire ses pétales comme les rayons d'un soleil.




          En étant un peu attentif, on voit qu'il ya pas mal de monde ici.



   

          La minuscule véronique petit chêne abonde, mais il faut s'approcher pour admirer ses pétales finement veinées et son cœur  tout blanc.


          La violette odorante nous distille un parfum à son image, discret et subtil.




          Sa cousine, la violette des bois se différencie essentiellement par l’absence de parfum.




   

          La floraison du frêne n'est pas très spectaculaire. Plus curieuse est celle de cet arbre rencontré sur les bords de la Charente.



            Ils sont bien jolis tous ces genêts dans les taillis, mais attention aux épines.



             

          Encore une qui n’est pas difficile, l’anémone hépatique offre de six à dix pétales et se décline en trois coloris. très abondante est la blanche. La bleue  est particulièrement élégante. La rose, timide, aime la solitude et est relativement rare.


          Catastrophe pour cette éphémère qui est allé s'empêtrer les ailes dans une toile.




         Avec leur modeste contribution, les buis participent à la grande fête. 


          Encore une renonculacée. L'anémone sylvie (ou des bois) forme de grands tapis blancs sous la futée.
 



           Il faut se baisser pour observer la fumeterre officinale. Comme l'indique son nom, on lui prête beaucoup de propriétés médicinales.




           

          Dans le sous bois le coucou fait de l’œil à la pervenche veloutée qui rampe à ses pieds.




           Vu du Pic du Ger,le Pibeste a fière allure.




          Non non, ce n'est pas une orchidée mais simplement la vesce des haies qui termine ce petit "florilège".



           

          Difficile de ne pas rajouter ces deux clichés réalisés ce matin, jour du printemps. Les pruniers viennent de  fleurir et  les insectes butineurs ont rappliqués.  La femelle du bourdon des champs (ou rouquine) et un syrphe en proffitent pour nous offrir deux images printanières.          

  
                                                                                                       Marc mars 2009

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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 00:00



          Garde des petits enfants oblige, les vacances de février nous voient revenir en Charente. Le week-end s’annonce sous un beau soleil, le camping-car prend donc la direction de l’île d’Oléron.
 

           La première étape est réservée à la plage de Bellevue. J’aime bien me balader à marée basse sur cette vaste étendue de sable, elle est très plate et la mer se retire loin, mais pas jusqu’à fort Boyard qui reste tout de même à portée de vue.





          Parvenus au bord de l’eau nous rencontrons des oiseaux limicoles, sans doute des tournepierres, qui recherchent inlassablement leur nourriture en fouillant le sable à l’aide de leur long bec.





          Ce n’est pas la baie du Mont St Michel, pourtant avec ce fort coefficient la marée remonte à vue d’œil. Il est amusant de se faire cerner par l’eau sur un banc de sable, mais attention aux petites bottes vite remplies par le flot imperturbable occasionnant ainsi la panique de leur jeune propriétaire.

 

 

 

          Ouf ! il est rassurant de retrouver le sable et ses douces ondulations.





          Quelques yuccas égarés par-ci par-là rendent l’atmosphère de ce site encore plus sauvage.





          Certaines personnes m’ont même raconté qu'elles y auraient rencontré une espèce d’homme de Cro-Magnon, mais bon, vous n’êtes pas obligés de les croire.


          Après toutes ces émotions allons passer la nuit sur l’aire de St Denis, elle ressemble à un camping et avec des enfants elle s’avère plus pratique qu’un simple parking.




 

   

         Nous sommes accueillis le lendemain matin à la Cotinière par les bernaches cravants et leurs cris gutturaux.

           Après un vol en groupe, elles vont se poser sur les rochers découverts par la marée puis se gaver de varech.



 

               

          Plus loin une mouette rieuse feint de nous ignorer, un goéland argenté se repose sur un bateau et un couple de goélands marins barbotte dans les eaux port.


 

                 Unissant leurs efforts sur la plage de la Perroche, l’eau et le sable ont dessiné un arbre.

 

   

           Ici, ils ont organisé une après-midi dansante avec ce flamenco endiablé.

     

 

             Ils ont ensuite fait pousser un autre arbre pour cacher la forêt.

 

 



 

   

          Depuis la fin de la route après St Trojan, un chemin bordé de genets, tracé sous les pins et les chênes verts nous invite à la promenade.

 

   

          Nous marchons une bonne demi-heure pour voir la forêt s’éclaircir et percevoir le bruit de la mer plus proche à chacun de nos pas. Elle doit être là, juste après la dune.





          Ouf ! quelle plage. Nous sommes surpris par la grandeur et la beauté du site.


         Effectivement, la Grande plage porte bien son nom. Immensément belle, plate et propre. Nous sommes gagnés par une impression de bien-être et d'envie de marcher indéfiniment sur cette vaste étendue.

 

 

          Le vent venu de l’Atlantique murmure un air de liberté, mis à profit par d’insolites attelages. Leurs passagers emportés par un tourbillon euphorique, d’une main levée en l’air nous adressent un salut communicatif.

  

          Le soir venu, bien que les parkings de St Trojan soient accueillant pour les camping-cars, nous préférons aller repasser la nuit à St Denis.

            Ps: Un complément à cette balade est visible sur le blog de Titieno link




                                                                                                          Marc Mars 2009.

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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 21:03

 

          Il y a quelques jours, dans l’un de ses articles, Jetelle nous disait son intérêt pour les couchers de soleil. Tout comme elle, j’apprécie ces moments fugaces, semblables mais jamais identiques, ils inspirent souvent la sérénité et la quiétude. Chaque fois que l’occasion se présente, je ne manque pas de les photographier. Ces contre-jours faciles à réaliser peuvent donner de bons résultats. Après avoir pioché dans ma boite à souvenirs , j’en réunis ici quelques uns pris au cours de mes voyages.



 

A cache-cache avec les pyramides.


 
  Felouques sur le Nil.


 
  Sur la plage de Nazaré au Portugal.


 
  Le Sahel au sud de la Mauritanie.


 
   

Ambiance voilée sur le fleuve Niger.


 
  Lourde pirogue en partance pour Tombouctou.


 
  L'orage menace en arrivant en Grèce.


 
 

Soirée plus clémente en repartant.


 
 

En Normandie Grandcamp-Maissy.


 
   

Le pays de Caux et ses falaises.


 
  Les oyats du Touquet.


 
  Le Pornic un soir de décembre.


 
  Dans les vignes de Mombazillac
Aire de service C.C. chez le viticulteur à recommander pour l'acceuil et le vin.


 
  Sur la lagune de Venise.


 
  Quelque part en Croatie.


 
  Encore en Croatie. Il me fait penser à la barque solaire des égyptiens.


 
  Pour une fois à la maison.


 
  Sur la côte landaise.


 
  Et pour terminer, toujours dans les Landes.
 



                                                       Marc Mars 2009

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21 février 2009 6 21 /02 /février /2009 19:55

  
        Le magazine « Thalassa » diffusait hier soir un documentaire intitulé « les enfants perdus de M’bour » Il s’agit d’enfants africains confiés par leurs parents à un pseudo marabout qui prend en charge leur éducation. Et quelle éducation, levés tôt le matin, ils ressassent sans arrêt les versets du coran sans même comprendre les mots qu’ils prononcent. A la moindre erreur, ce sont des volées de coups de fouet qui s’abattent sur eux. Après cela ils se rendent en ville, livrés à eux même, ils offrent çà et là leurs services pour les tâches les plus ingrates, contre quelques menues monnaies qu’ils devront rapporter au Marabout, attention si le compte n’y est pas. Ils tiennent à la main une gamelle qui leur sert à mendier leur nourriture et celle du marabout qui fera le tri le soir venu et bien sur s’octroiera le meilleur. Les litanies coraniques reprendront jusque tard dans la nuit, tombant de sommeil les coups de fouet (courroie de moteur auto) redoubleront et les maintiendront en éveil.

 

                                                                         Dans les rues de Nouâdhibou

          Ce reportage dérangeant, révoltant et bouleversant n’est que le reflet d’une triste réalité. Je m’étais rendu en Afrique en 2005 avec deux amis, chacun avec sa voiture. La première image qui m’avait marquée est celle des enfants de Nouâdhibou, pieds nus qui courraient après nos voitures, seul dans la mienne  cela m’avait un peu retourné, ce n’était pourtant que le début. D’autres m’ont touché, tel cet enfant qui, dans un village, restait à coté de moi alors que je faisais ma toilette devant le coffre de ma voiture. Il ne disait rien, ne réclamait rien, il me regardait simplement. Ma fille Laurence m’avait remis quelques petits paquets de bonbons qu’elle avait confectionnés avec sa fille Maëlle (quatre ans à l’époque). Je lui offris donc un de ces paquets en cachette de ses petits copains afin d’éviter une émeute, quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’il me proposa un de ces bonbons. Comment oublier cette petite fille qui un soir à Nouakchott, à la terrasse d’un restaurant est venue mendier les os de poulet qui restaient au fond de mon assiette après le repas, je restais interloqué, d’un geste vif elle s’est alors emparée  des maigres reliefs puis s’est enfuie à toutes jambes comme si elle avait commis un grave méfait. Je n’ai jamais autant regretté d’avoir si bien mangé. Plus tard, au Mali, j’ai rencontré ces enfants porteurs de gamelles ou de petits seaux quand ce n’est pas une vielle boite de conserve, au début je ne comprenais pas, on m’a ensuite expliqué que c’étaient les enfants des écoles coraniques.


 

                                                              Sur les rives du Niger

          Que faut-il faire pour ces enfants, nous sommes bien démunis. J’aime l’Afrique, mais il ne suffit pas d’aimer. Alors je dis ici ma révolte et mon indignation, il doit bien y avoir des  responsables à cette situation et ils n’ont pas à en êtres fiers. Cette révolte n’est qu’un grain de sable dans le désert, mais s’il pouvait y avoir beaucoup de ces grains de sable…Je ne voudrais surtout pas clore cet article sans avoir une pensée pour les petites filles africaines auxquelles la tradition inflige d’insoutenables et douloureuses mutilations. Je voudrais aussi dire aux enfants d’Afrique que mon cœur n’est pas immense mais ils y ont tous une place. Il y a les droits de l’homme et ceux de l’enfant, si nous pouvions de temps en temps nous le rappeler.

 

                                                                                 Marc février 2009

 

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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 21:25

          En cette après-midi de début février, il fait bon et beau en Charente. J’en profite pour aller faire une promenade, histoire de me dégourdir les jambes. Une charretière est choisie à tout hasard, elle mènera bien quelque part. L’APN est au fond de la poche, sait-on jamais.

 



         Traversées par les rayons du soleil ces feuilles de roncier paraissent beaucoup plus lumineuses.





          Il en est de même celles-ci mais je suis totalement incapable de dire leurs noms.





          Pas de problème pour le lierre, malgré sa teinte pourpre, il reste parfaitement reconnaissable.





          Réunis en grappe ses fruits semblent jouer les belles bleues un soir de 14 juillet.



          Ce chardon séché a pris un air d’immortelle.



 

          La clématite des haies peut faire penser à un animal marin plein de pattes et de poils. 
















       





  
           Je ne connais pas du tout ces deux plantes, leur couleur et leurs feuilles velues sont certainement une protection contre les frimas.





          Les noisetiers tout dorés sur fond de ciel bleu offrent un beau contraste de couleurs





          Leurs chatons agités par un vent léger laissent échapper un peu de pollen.





           Puis proposent un étonnant raccourci. Voudraient-ils donner un coup de pied à la lune ?




          Ces feuilles de ronces ont elles aussi opté pour une belle teinte rouge violacée.



           Pendant ce temps les lichens vampirisent les branches des arbres.






           La promenade est terminée. A y regarder de près les petits riens peuvent être amusants et intéressants.   


                                                             Marc Février 2009

         

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6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 12:17


Quelle belle surprise ce matin en ouvrant la fenêtre de ma chambre.


Elle est tombée cette nuit, tout doucement, sans faire de bruit, comme pour mieux nous surprendre.


De la fenêtre d’une autre chambre le spectacle n’en est pas moins féerique.


Mon cèdre paré de sa barbe blanche a gagné en dignité.


Ses cônes ont pris un petit air de fêtes de fin d’année.


Il va bien sur falloir patienter pour cueillir des mirabelles.


 En attendant, je préfère rester au chaud et profiter de la magie de l’hiver derrière les vitres de mon séjour. Mais j’aime la neige et cet après-midi elle m’accompagnera dans ma promenade quotidienne.


   

          J’ai bien fait mon petit tour mais seul et sans appareil photo.




J’y retourne avec Françoise et l’APN. C’est vrai que comme tous les sentiments, la beauté ne vaut et n’a de sens que si elle est partagée.



   

          J’ai aussi ramené un peu de maïs pour les chevaux du voisin. Te rappelles tu Tristan ?

 

Habituellement les Pyrénées en toile de fond complètent cette vue.


Nous avons l’impression de nous balader dans un palais de coton.


L’aspect hivernal des vignes n’est pas déplaisant. 


 Ce réseau ténu semble inextricable.


 

Françoise s’est écartée du chemin, ne se prépare t’elle pas à m’envoyer quelques boules malicieuses ?



                                                                                                   Marc Janvier2009

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